Les Origines du Birmans :
Le Sacré de Birmanie, appelé également Birman serait, contre toute attente, un chat français issu du croisement d’un chat Siamois et d’un Persan à poil long. La race a été créée au début du vingtième siècle, stabilisée et reconnue comme telle en 1925.
Les légendes les plus folles courent à son sujet. Il serait ainsi devenu le porteur de l’âme du grand maître d’un temple attaqué par des ennemis. Qui peut en douter ?...
La Légende du Sacré de Birmanie :
Il était une fois en Birmanie, dans la petite ville de Lao-Tsun, un temple spirituel qui se dressait sur le Mont Lugh. Dans ce temple, les moines Kithas (entourés de leurs chats) y vénéraient une déesse d'or aux yeux de saphir appelée Tsun-Kyan-ksee.
Le plus vieux et plus grand prêtre Mun-Ha passait son temps en prières et méditations dans le sanctuaire, toujours accompagné de son chat préféré, Sinh, au pelage blanc et aux yeux de couleur topaze.
Une nuit que les moines et le prêtre priaient comme à leur habitude, des bandits forcèrent la porte du temple et tuèrent beaucoup de moines et surtout le prêtre Mun-Ha dans l'espoir de s'approprier les trésors conservés par les serviteurs de la déesse.
Sinh donna l'alerte par ses miaulements et les autres bonzes encore en vie vinrent et repoussèrent les voleurs-assassins.
Sinh était désespéré. Installé sur la dépouille de son maître aux cheveux blanc, (couleur de la pureté spirituelle) restée auprès de l'autel, il suppliait Tsun-Kyan-Ksee de faire un miracle et de rendre la vie à Mun-Ha.
Mais la déesse n'avait pas ce pouvoir.
Néanmoins, afin de prouver au chat fidèle qu'elle comprenait son désarroi, la déesse donna à son pelage une teinte dorée comme son propre corps, déposa sur son museau, ses pattes et sa queue des taches brunes rappelant la couleur de la Terre, symbole de toute vie.
La déesse changea aussi ses prunelles topaze en saphir et, parce que Sinh avait encore les pattes posées sur le corps du saint homme, Tsun-Kyan-Ksee lui offrit des gants blancs à l’image de la chevelure à la couleur pure de son défunt maître.
Et ainsi naquit le « Sacré de Birmanie », tel que le veut la légende.
Le Standard du Sacré de Birmanie :
Le Birman, ou Sacré de Birmanie est un chat « colourpoint » à poil mi-long de taille moyenne à forte.
Tête: De taille moyenne, la tête est large, triangulaire avec des contours arrondis. Les joues sont pleines. Le front est légèrement arrondi. La ligne du profil se prolonge par un changement de direction légèrement concave au niveau des yeux. Sans stop, le nez est romain, c’est-à-dire busqué.
Museau : de longueur moyenne, le museau est large, sans « pinch », c’est à dire pas « pointu ». Le menton est fort.
Yeux : grands, presque ronds, ils sont bien espacés l’un de l’autre et de la couleur bleue la plus intense possible.
Oreilles : presque aussi larges que hautes, les oreilles sont de taille moyenne Espacées de largeur d'une oreille, elles ont un bout arrondi. L’intérieur est bien fourni.
Encolure : de taille moyenne, l’encolure est bien musclée.
Corps : le Sacré de Birmanie a un corps long et puissant, massif avec un dos droit et régulier. Pattes : Moyennement hautes, avec une ossature robuste et une bonne musculature, .
Pieds : grands, ronds et fermes.
Queue : de taille moyenne, la queue est en proportion avec le corps.
Fourrure : mi-longue, la fourrure est très soyeuse. Courte sur la face, elle s’allonge graduellement à partir des joues vers une lourde collerette très appréciée, surtout chez les mâles. La fourrure est longue sur le dos et les flancs. Le sous poil est peu abondant et léger. Le poil peut frisotter légèrement sur le ventre.
Remarque : des changements saisonniers doivent être pris en considération dans le jugement de la longueur de la robe.
Couleur : Le chat sacré de Birmanie a les mêmes caractéristiques que les chats montrant les marques du siamois, mais ses quatre pieds sont blancs. Sont coloriées: la face, les oreilles, les pattes, la queue et les parties génitales (d’où le terme de « colourpoint » : juste les « points », à savoir « extrémités» » du chat sont colorées). Le reste de la robe et le ventre sont d'une teinte coquille d'oeuf claire. Le dos est beige doré pour toutes les variétés. Les couleurs des marques (points) doivent être uniformes, en bon contraste avec la couleur du corps. Les couleurs des «points» et de la robe ne s'affirment qu'à l'âge adulte.
Gants et éperons : Les pattes avant ont des gants blancs se terminant en ligne droite à la jonction entre le pied et la patte. Les pattes arrière ont des gants blancs remontant en ligne droite à l’arrière de la patte et se terminant en pointe de la moitié aux trois-quarts du talon (éperons). Une régularité entre la hauteur des gants avant et arrière est souhaitable. Une remontée blanche du gant sur le côté ou à l'arrière d'une patte est une faute grave.
Le blanc se termine en pointe sur les faces plantaires des pattes arrière. La pointe idéale se termine en «V» inversé entre ½ et ¾ de la hauteur de la jointure de la patte arrière. Il est souhaitable qu'elle n'atteigne pas la jointure. De toute façon elle ne doit la dépasser en aucun cas. Des gants postérieurs légèrement plus hauts sont tolérés. L'important dans le gantage, c'est la répartition régulière et symétrique des gants, soit entre les deux pattes arrière et les deux pattes avant, soit, ce qui est encore mieux, entre les quatre pattes.
Coussinets : Couleur rose et/ou couleur correspondant à la couleur de base du chat.
Pénalités : Remontée importante du blanc des gants ou des éperons sur les pattes ou, au contraire, gantage un peu court, marques blanches sous la gorge ou le ventre.
Refus de tout titre : Type de tête « Siamois », « British » ou « Persan ». Manque de substance, ossature fine. Taches de couleur dans les gants ou les éperons. Manque de blanc (un doigt ou plus) dans les parties supposées être gantées. Marques blanches dans les points. Fautes et défauts généraux éliminatoires en exposition.
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